SANS PUDEUR


Pour un oui pour un non
Ils leurs donnent un nom
Et se plaignent de leurs maux,
Des petits et des gros.
Les petits sont meilleurs
Car ils en ont plusieurs,
Avec beaucoup d’ardeur
Ils décrivent sans pudeur
Les « bobos » de leur corps.
Je les entends encore :
« On ne dort pas la nuit
Les douleurs nous réveillent,
Et puis c’est la vessie
Qui empêche le sommeil,
On ne peut plus marcher
Tout le dos est cassé,
Les jointures font souffrir
C’est bien cela le pire ».
Tous les organes y passent
Même les plus « deguelasses »
Anus et intestins
Ils en font un festin,
Et c’est durant des heures
Qu’ils décrivent leurs malheurs.
Les vrais malades se taisent
Peut être en souvenir
De toutes les fadaises
Qu’ils ont bien pu décrire,
Elle est lente la pudeur
A venir en leur cœur.

28/07/2008
Annecy

Bien décrits tes bobos nocturnes

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la vie n'est qu'un voyage dans le temps et l'humanité n'est pas éternelle Soyons donc optimistes

oui parfois l'on se plaint de petits bobos alors que d'autres en silence souffre et luttent contre la maladie , la mort