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     prose ( stéphane mallarmé )
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Expéditeur Conversation
fildefer
Envoyé le :  21/10/2008 5:20
Plume d'argent
Inscrit le: 30/8/2008
De:
Envois: 396
prose ( stéphane mallarmé )
Reculé à des commencements, une magnificence décore sa genèse, celle inscrite sur la page des cieux, tout se retrempe au ruisseau primitif, type sans dénomination préalable, dégagé de personnalité, le geste résumant vers soi nos rêves, arrière prolongement vibratoire de tout comme la vie, l'homme et son authentique séjour terrestre échangent une réciprocité de preuves, ainsi le mystère pour l'expérience sacrée imprime à la terre le sceau universel, d'où s'éveille la figure que nul n'est, et synthétise à jamais les délicatesses et la beauté, immortelles, innées, qui sont à l'insu de tous dans le concours d'une muette assistance.
The_End
Envoyé le :  21/10/2008 22:48
Plume d'or
Inscrit le: 5/2/2008
De:
Envois: 597
Re: prose ( stéphane mallarmé )
Je n'aime pas tout ce qu'à fait Mallarmé mais cette prose est jolie et je ne connaissais pas !!!

Merci !


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... nous faut-il nourrir nos rêves et les réaliser aussi ?

candide
Envoyé le :  31/10/2008 14:01
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 20/10/2007
De: Maroc
Envois: 9760
Re: prose ( stéphane mallarmé )
Très belle prose , merci pour le partage .


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MB CANDIDE

fildefer
Envoyé le :  3/11/2008 3:19
Plume d'argent
Inscrit le: 30/8/2008
De:
Envois: 396
Re: prose ( stéphane mallarmé )
Flottant sur l'intime gouffre de chaque pensée, tendre le nuage précieux, envol tacite d'abstraction aux primitives foudres de la logique, preuves nuptiales de l'idée, développé parmi le massif de paroles fleurs à leur mutisme, tel un feu électrique doué d'infinité qui s'étend au loin adorablement bleu, dont les diamants, translucide comme une larme, atteignent la plus haute cîme de sérénité où nous ravisse la Beauté.

Le charme et la certitude sont répandus, transmissions de rêveries, l'une à l'autre tendant avec magnanimité le flambeau et tour à tour éclaire l'influence, l'élite rendant autour de visages leurs feux qui porte l'argent d'une paire puissante de candélabres, ainsi qu'un invité voyageur, rénovation de rites et de rimes dont la fusion se défait vers l'intégrité, l'acte se scruta jusqu'en l'origine comme une invite à parler d'amour perpétué dans chaque âge, à quoi on impose d'être par une foi qui fait que c'est selon soi, il y a d'autre part aise et maturité à demander un soleil, même couchant, sur les causes d'une vocation.

Approche d'une initiation, jusqu'où éclate une puissance spéciale d'illusion, puis consent, y répondant en coloris et en allure, d'où émane la certitude d'une sentimentale bouffée, le flottant et l'infus de la pensée inspiratrice, avec ce que de vierge et d'occulte sourd en ses partitions, le tact est prodige aux invisibles plis d'un tissu d'accords, souhait d'un terme de splendeur brillant comme une existence d'art qui baigne dans une neuve atmosphère contre les lèvres d'une muette fleur peinte.

Le pied vif s'assimile l'or parmi l'exaltation de l'heure, se saisissant de battements aux sens univoques sous un vent inspiré, gage de retour fidèle à une voie férrée, qui invite les émotions de derrière la tête, cette pelle et cette pioche, sexuels, alentour aiguisées par une colonnade de futaie aboutissant à une fossette de spirituel sourire, prêt à fendre la masse sur maintes physionomies, qu'apporte l'instant climatérique d'une haute tige de fleur en terasse sur l'onde, pénétrant par un chemin loué et fauché dans les moissons, tel frisson, et ce qui fait penser à un automne sous les cieux.

Expert luthier, pour nous, par l'agrandissement de tes yeux, clairvoyance du fond d'une lande par quelque son pur, puis, cette irruption échappée du corps à corps perçue à de réelles horloges, le temps s'annule comme on efface l'ombre à une profondeur d'astre nié, ainsi s'étend le rayonnement de ces sylphides, évocateur, en manière d'oraison pour ensevelir l'amplification de la psalmodie, féeriquement, pour y rendre la beauté, alors s'explique son élévation par des transports vers plus de rareté.

Quand du passé cess et que tarde un futur, un présent n'existe pas, comme à ces ras de ciel, hier présageant demain mais sort du temps, carrefour des reflets emané sur la glace à scintillation, empreinte sur espace pur de quelque papillon blanc, ses jupes en éventail enchâssant des décors précieux dans la volière de sa dilection, niant l'indicible ailes tendues.

Exploits, il les commet dans le rêve, obnubilation des tissus et liquéfaction de miroirs, en l'ordre réel, jusqu'aux bonds excessifs de notre forme gazée, majoration du spectacle de soi, avant la gare toute puissante du virginal palais central, qui couronne l'édifice de haut verre essuyé d'un vol de la justice.
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