Cette nuit là à une heure à peut près,
Je me suis réveillée toute effrayée,
Je croyais que mes vitres tremblaient,
J’ouvre ma fenêtre, pour voir ce que c’était,
Ma porte se ferme, comme si elle était fâchée,
Et ni porte ni fenêtre je ne pouvais contrôler.
C’est alors que j’ai compris la réalité,
Monsieur le coléreux mistral, venait d’arriver.
Me laissant en passant mille et un regrets,
Augmentant le volume de mes cheveux frisés
Les séchant d’une façon, à pas pouvoir les coiffer,
Dénudant un peu les arbres de notre jardin,
Faisant tomber une brique de notre toiture,
Et déclencher la alarme de notre voiture
Faisant courir effrayé mon chat siamois
Qu’il monte comme un fou sur notre toit
Une nouvelle brique retombe en s’écrasant.
Oh ! toi furieux mistral dis-moi pourquoi,
Tu es toujours coléreux de tempérament !
Me disais-je dans ma tête ce matin lÃ
Et le mistral réservé jamais ne me répondra.
Paquita