Quand les routes se pavent d’un tremblement de crépuscule
Le temps recule semble s’arrêter

Me voilà la bouche trop petite aux fumées des stèles d’air
La respiration au ras des crêtes

Le cœur allégé volant au-dessus de mes pas
Les mains dans un balancier moderne

Autour le cirque mouvant des condors affamés
De bleu impénétrable

Je mourrai là debout dans la brume enveloppante
Comme un gant trop ample

Sautant du haut des pires falaises pour me perdre
Dans la Terre en un grand fracas

un joli texte, pour heureusement ce qui ne sont que des visions

Quel magnifique poème!
Je le place parmi ceux qui m'auront marqué sur Oasis.

Très belle entrée sur le site.

Amitiés,
LeCrapaud

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Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.


(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud

Une vision vertigineuse .

Bienvenue !

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