Du haut de la falaise
Il fallait que tous se taisent
Afin que je puisse tranquillement écouter
Le bruit des vagues se fracasser contre les rochers.
Je fermais lentement les paupiéres
Et je m'imaginais voler avec les mouettes derriéres.
J'étais dans un réve le plus complet
A penser que le monde comme tel était parfait.
Depuis les années se sont écoulées
Et je regarde maintenant le soleil se lever
Avec sur la mer son reflet orangé
Qui apporte au paysage une réelle beauté.
Je me rappelle du vent qui fouettait mon visage poupon
A faire des signes inutiles aux bateaux chargés de poissons.
Une légére brume voilait l'horizon
Au flanc de la falaise une maison
Pas n'importe quelle maison
Mais celle ou je revois les saisons.
Et toujours cette eau abondante
Avec ses lames grandissantes
Qui rejetent sur les rochers leurs coléres
Me réjouissant d'etre la sur terre.
A croire que tout est irréel
Tant la mer est si cruelle.
Mille pensées surgissent de mon esprit
La famille ,les amis qui ont quitté ma vie.
Les rires des enfants tout en bas avec les galets
A s'évertuer sur la mer a faire des ricochets.
Et les jours ou je dominais tout du haut de la falaise
Le cul entre deux chaises
A plus savoir quoi faire
Avec les filles pour leur plaire.
Et le soir aprés le diner
Le soleil et son coucher.
Il ne fallait pas grand chose
Pour que la vie soit rose.
LIONEL LIGNON le 25 mai 2010
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