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     503,rue afonso pena -Desterro
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Expéditeur Conversation
rodriguesfeu
Envoyé le :  23/6/2008 23:58
Plume de satin
Inscrit le: 23/6/2008
De: Saint-Louis du Maragnon, Brésil
Envois: 16
503,rue afonso pena -Desterro
503, RUE AFONSO PENNA - DESTERRO

de matinée -vents froid -
soleil chaud - gens pressés passent

le silence s'est coupé (ou échangé)
par le bruit de la fabrique de fil "Vainqueur"

Vive l'âme - se réveillant
pas passent en fort passés dans la froide trottoir

murmures se propagent par les couloirs des hommes et voitures
somnolences - haleines ardentes - fumée des cheminées des fabriques d'huile de "Babaçu"

la poésie se réveille - le soleil refroidit
le poète - la rue - la ville - les gens se réveillent

une mélodie de salutations d'une bonne journée s'est écoutée

la rue de chez-moi
de notre quartier bien-aimé
de mon monde - de ma vie.


Desterro,1978
Saint-Louis du Maragnon, Brésil



anonyme
Envoyé le :  24/6/2008 0:10
Re: 503,rue afonso pena -Desterro
je te souhaite la bienvenue sur oasis avec ce joli texte , au plaisir de te relire
tatsy
Envoyé le :  24/6/2008 9:44
Plume de platine
Inscrit le: 25/11/2007
De: là où nul ne peut me voir, dans le secret de mon âme
Envois: 5776
Re: 503,rue afonso pena -Desterro
Je te souhaite la bienvenue sur Oasis avec ce très beau texte.
Au plaisir de te relire prochainement,
Katel


----------------
tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

rosam31
Envoyé le :  24/6/2008 10:28
Plume d'or
Inscrit le: 30/4/2008
De: Neiges sud sapins lumières
Envois: 1147
Re: 503,rue afonso pena -Desterro
Bomdia Rodrigue avec ton beau poème, déjà un peu ancien, mais la poésie semble toujours en éveil!!!!

J'aime bien ton soleil refroidi!!

Tiens, juste pour toi, un poème écrit heir au soir pour un ami d'ami qui veut quitter sa passion de l'Inde et filer au Brésil...!!

"De Goula à Lula.


Un soir l’ami Jean-Paul de retour de ses Indes
Décida que sa vie prenait un nouveau tour :
Plus question à présent de devenir la dinde
De Djagganath le Dieu au regard de vautour.

Osmose existentielle et lumières de vie
L’Inde était Jean-Paul et Jean-Paul était l’Inde
D’un continent cet homme avait fait sa patrie
Safrans jaunes saris d’or paradis sans les limbes.

Au fil d’un Gange amer le gourou se gourait
Car les indiens si fiers n’adorent que leurs Dieux
Malgré toute la passion portée en ce projet
Jean-Paul comprit enfin qu’on l’excluait du lieu.

Rentré en son pays l’appel du large est là
Notre ami incapable de vivre monogame
A en lui mille terres hors le Bousquetara
Colomb gersois sera ce vagabond de l’âme.

Voguez caravelles et larguez les amarres
Barreste s’en va en paix chercher ors et merveilles
Oubliés les Radjas les glorieux tintamarres
Santa Maria Pinta seront un nouveau miel.

La Cité de la Joie se mue en Favellas
Terminées les Tatas à lui le Pain de Sucre
Les Momos à présent se mueront en tapas
Jean-Paul le brésilien va découvrir le stupre !

Oubliés saris sages et tibétaines douces
Abstinence yogi et méditations saines
Pour hanches chaloupées et subtiles secousses
Copacabana vaut bien mantras, om et zen !

Baie des Anges Angleterre Les Indes et Condomois
Herbes bleues ou fines et Rosé doux des fêtes
Jean-Paul sera toujours au centre des émois
Métissages gersois valent rêves en goguette.


A Jean-Paul, le cul entre deux continents et le cœur sur la table."


Les momos ce sont des raviolis tibétains!

Adeus,

Rose Chimène.


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