Le temps presse.
Et le temps passe emportant les feuilles séchées automnales
Pour arroser ta patience frileuse de rosée miellée impériales
Sur les épaves empotées les douleurs imprimées s’envolent
Pour que l’été qui arrive ne soit plus que plaisir et carambole
Une envie de sérénité chaleureuse tranquillement installée
A l’ombre tes yeux étourdis humides veulent tout dévoiler
Les nuages rares deviennent épars la clarté vive les éblouit
Le soleil souriant dissout le chagrin d’hier qui fuit s’évanouit
Le ressac onctueux des vagues dandine ton âme rêveuse sylphide
La fragrance marine enivre tes narines de plaisir vorace avide
De tes doigts le sable glisse tels du sablier coulent les grains dorés
Tu réalises que de ta vie il ne reste que quelques années de rides
Tu condenses les minutes fuyantes en perles palpables ton égide
Le bonheur presse tu rendras les armes à la sénilité avérée déplorée.
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MB CANDIDE