Les bourgeons sonnent le nouveau jour
L’aurore me glace d’incertain
Il n’y a plus ce goût d’amour
Dans le café noir du matin


Je frôle hier du bout des doigts
Des mots qui ne veulent plus rien dire
Quand tu disais qu’il faisait froid
Ta lettre écrite aux souvenirs


Sur les chemins encore pavés
De nos sourire aux feuilles mortes
Nos fantômes viennent pour profaner
Ce tombeau d’oubli qui m’emporte


Tu te souviens ce jour de pluie ?
Ou sous le porche je t’attendais
Tu m’avais vu, tu avais ri
Séché mes heures d’un baisé


On aurais pu briser des chaînes
A en faire pâlir les enfants
Nous enivrer dans des je t’aime
Qui rendraient le monde autrement


Ce ciel est à jamais perdu
Nos couleurs pleuvent en poussière
Même nos pleurs ont disparus
écho des larmes d’un désert


Et les reliques de nos vécus
Qui font ces cicatrices sans nom
Et toi et moi, ces inconnus
Sont les sanglots de mes chansons.

Je pense que c'est la première que j'ai l'occasion de te lire, alors bienvenue sur le site. J'aime beaucoup ton texte qui transpire de nostalgie mais est très agréable à la lecture. Au plaisir de te relire.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

un joli texte empreint de nostalgie