Son vagin hagard d’étonnement ouvrit une bouche ronde à la vue de l’enfant qui émergeait des sables mouvants.
Que de ravissement que de bouleversements mêlés dévalèrent la pente abrupte et raide d’un précipice vertigineux brisant les infranchissables écluses de la rivière assoiffée.
Ces mains noués de chapelets qui fouillaient encore dans l’insondable source des félicités gravèrent sur les tables de la mémoire un nouveau chapitre du Temps figé dans ses sublimes élytres de plomb quand de trouble en confusion et de confusion de partitions les barrages de la muse cédèrent à un torrent de prose , et que la lune porteuse d’un ventre indiscutable éblouie son magnifique teint fébrile de parturiente, la plume de l’archange stoïque resta suspendue dans un air ou je vois encore le rêve qui m’avait si souvent hanté poser ses doux pieds de porcelaine par terre comme s’il revenait d’un interminable voyage de neuf mois à travers tous les océans et toute sa mère.
Mais j’affirme ceci mon fils : viles sont toutes ces promesses farfelues de richesses et d’immortalité, historiques mensonges , cancer de l’interminable ténia placide qui s’insinue dans ce monde sans égal à l’offrande de tes insaisissables yeux d’enfant qui me dévoilent chaque fois le spectacle d’un foisonnant bouquet d’étoiles outre la pluie diluvienne de pépites d’or qui s'écroulent sur ma tête

pour cet écrit qui m'a surpris au tout début!!Un beau témoignage d'amour pour ton enfant!

très beau poème plein de sensibilité