Et je t'aime, tu m'adores
Et l'on chasse le rat
Qui pourrait, minotaure
Dévorer cette aura

Et je coule, et tu mielles
Le pain sec des repas
La tisane sans fiel
Endort ronron blabla

Et ton coeur, et mon âme
Aujourd'hui comme hier
Déplissent le froid des trames
Qui décorent notre enfer

Je te bats, tu me tues
Sourdement en éther
Sous le voile des vertus
Promises et délétères

Mais tu m'aimes, le dis-tu
En cognant les silences
Qui se taisent éperdus
Emportés vers l'absence.

Je le trouve très bien écrit,avec en plus des rimes qui me paraissent vraiment bien trouvées.
Un sujet traité avec bcp de délicatesse avec des mots "puissants".
J'ai bcp aimé Bravo c'est une vraie réussite, un tableau de la vie avec bcp de ressenti.
Merci pour cette lecture matinale




Amina

Toujours autant de te lire Hermine, tant ta plume est agréable...
Un intime mélange de douceur et d'amertume...comme le résume si bien le titre...j'ai aimé cette réflexion.
Merci pour ce partage.
Sophie.

Que ce pot de ronces ne voit jamais vos doigts et tout ira bien.
Un salut particulier à Vauv, très présente dans ses commentaires, une de coeur on le sent.

ahhh ...les roses fanées, restent les épines..!
un constat d'échec d'un amour qui s'étiole..

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

C´est un texte où il faut décoder comme un morse poétique, une douleur même aux coups assénés, qu´ils soient de silence ou autre. Si celà est un vécu il me reste à t´offrir ceci :

Merci pour les fleurs et les coeurs lecteurs.

Excellente "confiture" tu peux m'en mettre plusieurs pots de cette fournée...Très agréable à lire, mélodieux...J'en oublie les ronces accrocheuses...

un joli texte très profond

Un poeme tres rythme!!!! J'ai adore l'enchainement des mots!!!

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J'aime beaucoup ce poème, et ton titre est une vraie trouvaille. Bien décrite, cette vie sans joie d'un couple dont l'amour est mort. Je souhaite que ce ne soit qu'une fiction...

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Très jolie confiture de ronces...qui nous berce certes grâce à tes belles rimes rythmées...mais qui laisse un goût d'amertume.
Amour défunte...il nous reste les ronces !


Très beau...merci à toi.


Marie (Albatros)

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

Oui, amours défuntes en ronces pilées surtout à ne pas consommer au petit-déjeuner de la vie.