A l’ombre des haciendas en l’Espagne
Me hante un doux souvenir qui m’empoigne,
Le regard noir d’une jeune femme qui danse
A l’épaule frêle marbrée au vent se balance.

Un javelot d’amour à ces corps enlacés
Le soleil de la jeunesse au feu des jours,
Ressac immortel passé du temps effacé
Un cri jeté sur le brasier ardent toujours.

A ces seins embrassés un enfant de vingt ans
L’onde chaude d’un oubli comme ravivé,
Suspendu aux promesses des mots de sang
A ma bouche rouge des poèmes avivés.

Porter ton calice à mon lit de rêves
S’enfuit au sable étouffé d’un chant de mer,
L’image insolente d’un baiser amer
En robe fugace de mémoires brèves.

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Oubli, vaincre l'addiction.

On se nourrit parfois de souvenirs passés....de souvenirs torrides apparemment !

Ton poème est superbement fougueux !

Merci

Marie (Albatros)

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De la musique avant toute chose (Verlaine)
Là tout n'est qu'ordre et beauté
Luxe calme et volupté (Beaudelaire)

une femme qui t'a laissé un beau souvenir

Un souvenir qui, sous ta plume, prend toute sa valeur et sa grace! Bravo!

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Que de superbes souvenirs cette femme t'a laissé!
Merci pour ce beau partage!

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

Un texte à la fugacité de ces secondes retenues qui nous marquent pour toujours.

C'est la première fois que je te lis et je découvre un bel écrit! Un beau souvenir tu nous offres là! C'est toujours un plaisir une rencontre! Elle nous permet parfois d'oublier les mauvais moments! Merci à toi pour ce beau partage! Bisous!