Au matin de l’angélus
Au matin de l’angélus sous la bruine,
La forêt de l’équinoxe et sa pluie fine,
Accueillait une sombre silhouette pleine de réminiscence,
Traînant avec elle le manteau de toutes ses errances.
Mes pieds avaient marché sur le verre brisé de la haine,
Saignant sur le feuillage, ils imprégnaient cela même
D’un profond rouge carmin, prédisant l’automne et sa fin.
Apparu dans une sombre mise séraphique,
Un ange qui murmurait des paroles fatidiques.
Portant à ses lèvres sensuelles,
A la même douceur que le miel,
Mes pieds blesser, il les baisa
Et sur ma peau une larme coula.
Au matin de l’angélus sous la floraison,
La forêt de l’équinoxe et sa belle saison,
Accueillait une fillette au cœur gonfler de candeur,
Traînant avec elle un halot gardien des plus protecteurs.
Emilie.K
http://songedesbrummes@canalblog.com