Mes muses s'amusent si je ne m'abuse

Trop souvent au loin elles voguent
Vers des mondes cachés secrets
Elles m'imposent d'étranges décrets
Aux notes des grandes orgues

Mes muses raisonnent mes silences
Elles se répandent sur mon âme
La brûlent comme ardente flamme
Elles stimulent ma vigilance

Mes muses s'abusent elles m'amusent

Comme moi elles rêvent de départ
De nager dans des mers turquoises
Guérissant les douleurs sournoises
Elles ont la force du guépard

Mes muses quittent les cités
Elles cherchent des criques abandonnées
Elles goûtent aux douces félicités
Naïves encore étonnées

Mes muses s'amusent elles m'abusent

Elles abandonnent leur tête vidée
Des excès de si vaines passions
Elles quémandent la rémission
Dans leur existence télé-guidée

Mes muses s'éclatent comme ballon
Elles visitent d'autres horizons
Elles tracent dans le ciel des frisons
Errant entre mer et creux des vallons

Mes muses abusent d'amusements
Mes muses musent abusivement
Mes muses attisent les chauds désirs
Mes muses attirent les délires

Très beau poème...tes muses nous régalent de tes mots...
De bien agréables émotions, douceur, tendresse, joie, tristesse, désir...
Merci pour ce partage...j'ai bien aimé.
Amicalement,
Sophie.

ne les perds pas alors , gardent les toujours près de toi

mes muses s,amusent
abusent..

j'ai beaucoup aimé ces murmures de tes muses qui s'amusent...

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Rosie,

Mais que serait la poésie sans les muses ? : ))
Que l'inspiration de tes muses enflamme ta plume !

Très bel écrit ^-^

Fidlansi.

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kaze ga tada yasashiku nadeta
kaze dake ga yasashiku nareta