Aux bords d’amour
La barque reste posée sur les dernières rides
Tous les enfants perdus y sont venus dormir
Et l’aube en a bercés, déroutés et livides
Du babil délicat du matin qui s’étire.
Je vous ai retrouvés, durs ou beaux souvenirs
Envahis d’herbes folles de mousses et de roseaux
L’âge s’en est venu mais il n’ose affadir
Les pleurs ou l’insolence des heures en lambeaux.
Des aurores nouvelles enfantent nos deux vies
Parfois nous revenons, amoureuse insomnie
Nous conter corps à coeur tous nos chemin d’ivresse
Dans le sac de chacun, des relents de colère
Histoire diverse et douce, ou parfois bien amère
Que la vague du lac vient laver de tendresse
Paul 02 06
pardon pour les défauts techniques