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Le tunnel des longues vagues bleues océanes
Au vent fou de ses longs soupirs du sang des âmes
Nourrit à mes yeux de sombres nuées des cieux
Clameurs des amours défaits dénoués des dieux.
Citadelle blanche en ses habits de dentelles
Parée de son nu dans la nuit claire sans un fard
La mer veille au creux de ses lèvres rebelles
L’onde luit aux amers du lointain sans un phare.
Frasques, ritournelles arrachées à son rire
Enceindre son corps d’or épris d’ambre fugace
Comme la vie des fées en aquarelles sans glace
Teindre ses cheveux d’épis noirs et les offrir
Fresques, bagatelles accrochées aux étoiles
Rejoindre le vent des rêves seings de ses voiles.
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Oubli, vaincre l'addiction.