La vie, s'écoule, seconde après seconde tombant dans la clepsydre,
Nous regardons, impuissants, les heures qui meurent une à une.
Ivres des belles promesses, qui cachent, souvent, un visage d'hydre,
Aux esprits futiles, qui continuent de croire, par peur d'être déçus.
Ils restent près de nous, en évitant cette solitude funeste, qui envahit
Peignant en noir le soleil qui se levé, chaque fois que la nuit meurt.
Etonnés, chaque fois qu'on rencontre sur nos pas un visage qui sourit,
On se demande pourquoi l'âme se remplit soudain, par ces terreurs.
Main sur sa main, les yeux plongeant dans ce cœur que l'on croit sien,
L'être qui tremble au son des mots d'amour qu'on a envie de croire,
Ceux qui sonnent creux, dans le noir de la nuit quand le sommeil vient
Pour effacer les aubes avec des crépuscules, a la naissance du soir.
Mentir à soi, à l'autre, qui reçoit les mensonges, les caresses infâmes,
Des maux, j'ai vidé les coupes, chaque fois, d'un trait, jusqu'à la lie.
En lui tuant, jour après jour, l'unique vie dans les reproches et blâmes,
Tu ne voleras pas, ne voleras plus, ces heures qui restent à sa vie.
Note : Je ne suis en rien concerné personnellement par ce poème. C'est ce que ce 7émé commandement m'a inspiré.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...