« Ôtes-toi de mon chemin ! »
Murmure le gamin.
Hélas ! Il ne perçoit
Pas le danger qui croît,
Et comme le plus fort
Est celui qui s’en sort :
Notre téméraire, à son adversaire
Propose une farandole de calvaires !!!
Le combat est rude !
Et les coups violents !
Notre ami n’est pas prude :
Ses poings ne sont points lents,
L’acharnement,
Partagé, est vif
En témoigne le sanglant
Effet de pifs !!!
Mais que diantre allaient-ils faire
Dans cette galère ?
« Idiot ! » cri l’un
« Crétin ! » hurle l’autre.
« Viens ici ! » ordonne l’un
« Se je veux ! » s’exclame l’autre.
Une tartine atteint notre ami
Ripostant par une châtaigne
Dans l’œil invalide de notre ennemi.
A défaut de casseroles, ce dernier nous propose la baigne !!!
Qui des deux fut le vainqueur ?
« Je ne sais » soufflaient essoufflés leurs cœurs.
Je vous laisse le choix :
A votre tour de porter la Croix !
Notre ami,
Notre ennemi,
Coiffés comme deux guignols
S’écrient, lamentables : « Eole ! Eole !!! »
Alexandre FOUCHER
Le mardi 11 mars 2008.
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".