Le mal pour un bien
Ni guerre, ni maux, ni violence flagrante
Ni rage, ni haine, ni pénitence gênante
Que d’amour, joie, bonheur en constellation
Que mensonge, fausseté et des manipulations
Moralité d’absence d’un ensemble d’émotion
Histoire d’un être robotisé tant désiré
Pas impossible dans la technique, une modernité
Mais non entendant tel système de valorisation
Alors quelle imposture faut il Ă©luder ?
Probablement de ces saints à qui l’on ne peut reprocher
Des anges, des princes de la miséricorde
Qui démange, qui nous rincent de leurs beautés
Le choix s’impose systématiquement, n’est-ce pas ?
Le beau ou le sale, l’argent ou le mérite
Qu’importe puisqu’un mal fut un rite
Pour un grand bien, hélas !
Pouvoir postuler démon des ténèbres est à portée
émouvoir un ange s’apprend avec difficultés
Et la nature humaine, si primitive, si prévisible
Pourquoi se torturer de bonne action ? PlutĂ´t tuer !
Conclusion de nos pensées issues de véritable vérité
Je vous l’affirme sans aucune mondanité
Créez la mort ambulante ! La faux des enfers
L’homme en maîtrise l’art de la guerre
Paix, espoir, chance ou vie, absurde en soi !
Mais n’est-il guère plus simple d’en détruire ces lois ?
Mourir pour une cause, c’est l’ironie personnifiée
Etre libre, en revanche, sera ta seule vérité.
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"Puisqu’il n’y a plus de dieux, plus de bien ni de mal, puisqu’il n’y a plus d’idéologies, plus de rêves auxquels croire, puisqu’il n’y a plus que les ruines d’une richesse lointaine, puisque cette étoile est laide et puisque je suis seul, je prie"