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     mĂ©taphore de l'amour enfant, Ă  tous mes chers amis de cette paisible oasis
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Expéditeur Conversation
Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  10/3/2008 13:25
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
métaphore de l'amour enfant, à tous mes chers amis de cette paisible oasis
Le premier amour

Oh, oui ! Mon cœur, jusqu’à aujourd’hui se souvient
De ce premier regard qui me fit tant de bien !
Comment de son amour oublier l’aurore ?
Lorsqu’on voit de son cœur la douce fleur éclore,
Comment en oublier la fabuleuse senteur ?
D’un premier soin, dont un œil charmant est l’auteur,
L’on se souvient toujours, et toujours l’on pense
À ces temps de l’amour, comme aux temps de l’enfance !
L’on voit Cupidon qui se prépare à tirer
Sa flèche dans nos cœurs, et l’on attend, effarés,
Que dans le cœur aimé il tire une deuxième !
Nos bouches, qu’inspirent nos cœurs, crient ce mot radieux:« J’aime ! »
L’on aime déjà et l’on commence à souffrir ;
Nos esprits ne pensent plus Ă  vivre ou mourir,
Tant l’amour lointain qui, comme le vent, embrase
Notre flamme, nous remplit de douleur et d’extase !
Et, nous cachons notre pâleur comme un secret !
Tel un homme qui voit le soleil de trop près,
Nous sommes éblouis par la grâce d’une femme
Qui de notre flambeau allume soudain la flamme
Et nous inspire tant de rêves et tant d’amour !
Nous sentons, dans nos âmes, briller un nouveau jour,
Lumineux, éthéré, délicat, sublime !
L’amour rend nos âmes plus pures et plus magnanimes,
Nous rend Ă©ternels et heureux, aux dieux pareils,
Quand dans l’azur de nos cœurs se lève son soleil !
Il embellit tout par ses métamorphoses
Et répand son parfum sur les êtres et les choses
Quand de sa coupe, remplie d’un limpide nectar,
Une goutte tombe, comme le sourire du regard,
Dans nos cœurs, assoiffés par tant de misères,
Dans nos esprits malades, bercés par les chimères,
Il laisse rayonner ses vastes vérités
Et sort de nos vies, comme de la nuit la clarté !

Du premier amour la douce mélancolie
Est un souvenir radieux, que nul amant n’oublie !
Quand son divin soleil éclaire nos cœurs tremblants
Nos nuits deviennent plus douces et nos jours plus blancs ;
De l’amour il dicte la loi mystérieuse,
Il jaillit, comme de la mer une onde furieuse,
Chaleureux soupir, du plus profond de nos cœurs !

Rappelle-toi, Ă´, mon ange blanc et vainqueur,
Ce jour où je te vis dans toute la lumière !
Ta beauté était douce comme une prière
Qui, sur l’aile d’un ange, monte jusqu’à Dieu !
Je voyais le soleil reluire dans tes yeux ;
Les rayons coulaient de ta majesté radieuse
Et de ton visage, comme d’une source lumineuse,
Dans mon cœur tombaient les voluptueux éclairs !
Tu Ă©tais pareille, quand tu marchais, au jour clair,
Qui, las de s’endormir, descend dans la terre ;
Ton parfum rayonnait, profond comme un mystère,
Sur le monde pâle, par ton image ébloui,
Car un nouveau soleil avait soudain relui !
Quelle humilité ! Et pourtant, quelle gloire !
Chacun de tes regards Ă©tait une victoire,
Chacun de tes lestes pas Ă©tait un laurier
Et d’emblée tu régnas sur mon cœur de guerrier !
Oh ! Rappelle-toi ce jour oĂą tu Ă©tais si belle !
Tu marchais en couvrant le monde de ton aile,
Comme les déesse qui trônent dans les temples romains,
Et moi je te suivais, craintif, dans le chemin,
Sans qu’à te regarder mon œil se hasarde,
Car le soleil Ă©blouit celui qui le regarde !
Je disais à mon cœur : « Courage ! Si tu le veux,
Allons à cette belle pour lui dire nos feux ! »
Mais mon cœur hésitait à suivre ma pensée
Et ma parole mourait, aussitôt commencée,
Sans sortir de ma bouche, qui devint une prison !
Mon amour prit les rĂŞnes de ma tremblante raison ;
J’étais aveuglé. Ne voyant que ton image,
J’en étais hanté. Tout me semblait un mirage,
Et l’ombre, et le jour, et les oiseaux, et les fleurs !
Sorcière, tu frappas mon esprit de pâleur ;
Ma bouche, si Ă©loquente, Ă©tait devenue muette,
Et je n’étais plus cet immense poète,
Dont Apollon bénit et la lyre et la voix !
Mon Ĺ“il Ă©tait sombre pour quiconque me voit,
Mille soins travaillaient, la nuit, mon âme inquiète,
L’amour assiégeait mon cœur avec ses tempêtes
Et m’emportait, puissant, dans son doux tourbillon,
Parce qu’une seule fois tu me montras tes rayons,
Parce qu’une seule fois je t’avais regardée !
Mon âme, par tant de feux qui me rongeaient ardée,
Tombait en cendre aux pieds de ta gracieuse beauté,
Comme Adam du Royaume divin et enchanté !
Oh ! Béni soit ce jour où, belle et angélique,
Tu enivras d’amour mon cœur famélique !
Bénie soit cette heure, béni soit cet instant,
OĂą dans mon hiver je vis reluire ton printemps
Et ton soleil qui rit dans ma nuit qui pleure !
Je n’ai plus peur de voir s’envoler mes heures
Puisque tu m’as vu, et puisque tu m’as souri !
Mon esprit de tous ses noirs tourments est guéri
Et mon âme en chantant déploie son aile blanche !
Tu es le doux ruisseau qui ma soif Ă©tanche,
Le havre oĂą va toujours la nef de mes Ă©mois !
Oh ! Quels rayons divins tu as jeté sur moi !
J’errais, seul, muet, dans cet univers sombre,
Comme un fantĂ´me dans le royaume des ombres,
Cherchant en vain un phare dans l’immense océan !
Mais tu m’apparus. Et dans mon enfer béant
Tu descendis, radieuse, comme du ciel une Ă©toile !
Mon cœur, qui était comme couvert d’un vaste voile,
Devint libre en rentrant tout entier dans tes fers !
Sous ton soleil je vis Ă©clore mes plus doux vers,
RĂ©pandant le parfum de tes noble charmes !
Tu les écoutas. Tu pris pitié de mes larmes ;
Le foudre qui frappa mon cœur étonna le tien,
À ton tour tu goûtas la douceur de mes liens,
Ă€ ton tour de moi tu devins amoureuse ;
Je cachai sous mon aile ta flamme peureuse
De peur que la houle des jours ne l’éteignît !
Mais tu m’aimas, reine des femmes, et tu me plaignis ;
Tu courus à mon cœur comme la nef au rivage
Et mon âme, autrefois assaillie par l’orage,
Jadis ténébreuse, est lumineuse aujourd’hui !
Les rayons de ton jour ont dissipé ma nuit,
Je mourais, mais tu dis à mon cœur de vivre !
Je puis maintenant, grâce à l’amour qui m’enivre,
À l’antique ambroisie dont mon cœur est rempli,
Me reposer, serein, loin du monde pâli,
Dans l’ombre de ton cœur, cet asile paisible,
Car l’amour rend la femme pure et l’homme invincible,
Et l’amant, comme l’oiseau que le vent a appelé,
Dans le ciel bleu déploie ses ailes pour voler !
ramses
Envoyé le :  10/3/2008 13:26
Plume de diamant
Inscrit le: 23/12/2005
De: Belgique
Envois: 15885
Re: métaphore de l'amour enfant, à tous mes chers amis de cette paisible oasis
Un magnifique Ă©crit qui donne envie de tomber amoureux(se).


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Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  10/3/2008 13:35
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
Re: métaphore de l'amour enfant, à tous mes chers amis de cette paisible oasis
Merci ma chère ramses et ravi que cette métaphore te plaise!
cyrael
Envoyé le :  10/3/2008 18:40
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 30/10/2005
De: ****
Envois: 83532
Re: métaphore de l'amour enfant, à tous mes chers amis de cette paisible oasis


une ode Ă  l'amour

j'ai vu l'oiseau s'envoler

vers sa destinée..




belle poésie , aux rimes ciselées


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