Béante la blessure
saigne douze gouttes
de silence pour l'absence,
et de la nuit qui enfante le jour
se réveille l'heure sereine
des grandes solitudes
du temps nostalgique.

Mais ces douze larmes silencieuses
qui par compte goutte se versent
au puits sans fond du vide,
ne rappellent-elles pas
aux âmes défuntes
la grande tristesse
des douze chants sans son
aux inaudibles gémissements
de chaque dernière heure de la nuit ?

Ah il est minuit!
Et la sentimentalité du poète
se place au centre des maux
et des ennuis de l'horloge...

bibi 2006

salut bibi
quand la douleur est profonde le poete n a que sa plume pour remède

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Douze coups de crayons pour un poème
sensible, qui retentissent jusqu'à nous lecteurs.
Merci pour ce partage de mots.

Jonathan.

Un grand merci Ridouan et Jonathan.
Vos commentaires font la joie du poète.

bibi

quelle tristesse mon ami dans ton être !
n'as-tu pas la famille pour éveiller cette solitude qui perturbe !!

Alors il faudra penser aux anges alors pour que ces gouttes se transformes en goutte de douceur !!!

Merci pour ce beau partage, mais qui fait quand même que L'homme derrière ce rayon a une plume qui a mal d'être seul !!!

Belle continuation, ne lâche pas je suis ton ami !!!!

Mon amie
mon amie
mon tout
quoi d'autre
de plus beau
pour chasser
cette grande solitude?

Rien d'autre
que ton beau sourire!

bibi

Minuit .... est ce le jour qui finit ou le jour qui commence ?

J'ai bien aimé ton texte.

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Merci Soliane pour ton philosophique commentaire.
Amicalement
bibi