L’enfer
Aux portes de l’enfer je me suis arrêté
Guettant dans mon repaire tous ces pauvres damnés.
La proie que je préfère ? L’humain et sa moitié.
L’homme servile attend devant le purgatoire
Le chemin n’est bon car son âme notoire
S’en va aux profondeurs partager mon histoire.
La foule se fait pressante mais les portes du ciel
Ne s’ouvriront alors que pour quelques mortels
Innocents malgré eux de ces péchés véniels.
Et moi, j’attends, je guette, regardant défiler
Toutes ces âmes noires qui s’en vont aux bûchers
Ils n’auront pas le droit à leur éternité.
Les diables de leur fourche les rejettent aux flammes
Et payés pour cela, ils n’ont pas d’état d’âme
Rejetant aux fourneaux hommes vils et femmes.
C’est la fin des repus qui ont volé les autres
Ils se sont enrichis comme de bons apĂ´tres
Mais moi je les attends et je ris de leurs fautes.
Demain le paradis sera pour eux l’enfer
Ils ont beaux s’écrier, pleurer mais rien à faire
Le pardon n’est plus là , point de vie salutaire.
Les rois et tous les autres, je vais me les garder
Ils ont fait tant de mal, que je vais les trier
Dans les flammes ce soir, je m’en vais les brûler.
Le loup 17.01.06
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