LA POUSSIERE EST LEGERE
La poussière est légère, qui se veut immortelle
Où s’envolent les corps sur les chemins de l’âme.
Je connais le long cours des désirs immatures
Qui, s’ouvrant à l’amour, dévoilent leurs postures.
Combattants combattus, portés aux nues
Portés par mes discours mais pendus haut et court.
Ni Merlin enchanteur, ni joueur de flûtiau,
Je dévore des pommes en savourant la peau.
Je goutte chaque seconde d’un plaisir volatile
Aux tendres paysages qui vont battre des cils.
Ne soyez pas jaloux d’un royaume virtuel
Qui pourtant, sans déni, m’accorde l’essentiel.
Je reste suspendu au rayon de lumière
De ce rêve immortel, allégé et poussière.
Pierre WATTEBLED – 1 février 2008
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