Le Chant des aurores
Les fleurs folles d’enfants flattent sir Lucifer
Lorsque la libellule vole dans l’Enfer.
Mignonne marmelade au musc sans amertume
Soufflant sincèrement le salut de la brume,
Le goupil furtif feint les flammes de la Mort
Sur un grand lit de pampre et de myrrhe, Louxor.
Assimilez le bruit des tambours qui bourdonne
Depuis la multitude et du théâtre aphone.
Guerriers vils, voleurs, saboteurs, bourreau des cœurs,
Rengainez votre terrible et rance rancœur !
Si le silence cinglant encor vous harasse,
Laissez le sorcier bon, briser la carapace.
Miracle ! Belle Aurore au chant du renouveau,
Que j’aime l’aura brave battant les caveaux !
Le luxe est un nectar invincible ô délice,
Mais rien n’égal la beauté de mon Eurydice.
L’éther est maculé de coruscants saphirs,
Et dans la mort de la nuit souffle un doux zéphyr
Qui, me donne la force et la valeur primales
D’écrire enfin une poésie colossale.
Mon recueil: Le Phénix
Texte protégé par copyright.
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