De retour au pays,
Celui ou j’ai grandi,
Je ferme les yeux.
Remerciant les Dieux,
Remplissant mes poumons,
De ces odeurs, si particulières
De terres sèches et de chansons
Un délice de saveurs familières,
Dessinant un sourire,
A l’enfant d’ici,
Planté là ! sur la route, en plein midi,
Dégustant, goulûment, ses soupirs.
Soudain, un flot de souvenirs,
Se déverse, en effluves sucrés,
Images acidulées de ces plaisirs
D’un bonheur touchant à l’éternité.
Sur ces chemins de pierres grises,
Les lapins font la sieste,
Dans nos collets, peu de prises.
Même les arbres, cherchent de l’ombre
La poussière vole dans nos courses,
Nous donnant la peau mate et sombre.
Une halte, Ã la source,
Nous désaltère de pieds en tête.
Il y a une suite à ces quelques vers
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amitiés
vincent
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le hasard nous méne et se moque de nous ( voltaire)