A ma Mère
D’obole et de larmes fut cet instant létal,
Charriant le chagrin de ce cœur sidéral
Ô cruauté ! Mon sursaut devint délétère :
Orphelin face à cette pourpre rivière.
A l’aube d’une vie prônant le bonheur,
Le pal d’Hadès brandissant sa vile fureur
Eteignit le feu infini : cette tendresse
Parmi le dédale de ma vaine promesse !
Au regard sans ailes de ces quelques ibis,
Mes complaintes implorant en vain Osiris,
Au mur des lamentations chassant le triste
Pur, verrai-je le feu brillant de l’améthyste ?
Vain fut mon recueil dans le temple de Vesta,
Mais j’ai hurlé sur la plaine du Golgotha
Chassant le temps véloce et mon blême blasphème,
« Que mon espoir relève celle que j’Aime ! »
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