Aux couplets sourds et lugubres
Des grands-ducs dans les ténèbres,
Dans la soie d’un habit noir,
Dans la bise venait le soir.

Glorifié par la froidure,
Il versait ses flots obscurs,
Cirrus pourpres, triste augure,
Sur la sphère bleu azur…

Le marbre blanc du forum
Où roule une feuille rousse,
Gèle au froid vent du vice
Soufflant sur les atriums.

Les grands arcs fiers de leur gloire
Sur les furieux éléphants
Et les déserts étouffants
Ne chantent plus en fanfare.

Des hommes silencieux, mille,
Les lions amers de Scipion,
Ces immortels centurions,
Dans Rome ils errent en guenilles.

Mais Jupiter sur son trône
Dans son précieux manteau d’or,
Rassasié d’ambroisie dort,
Il songe à une amazone.

Cette nuit un tribun pense
Sur l’Aventin à sa loi,
Des blés dorés près d’un bois,
Pour la Plèbe, la justice !

Cette nuit un tribun veille,
Tibérius Gracchus écrit,
A la Curie on s’écrie,
Dans l’ombre, des lames brillent.

jolis couplets, bravo

merci pour ce joli texte

merci pour ces jolis vers .

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MB CANDIDE