Le jour clair pénètre les dimensions d’une chambre
La lumière inonde les ficelles de la pénombre
Une fée lumineuse était assise au bord d’un lit
De ses yeux magiques elle traçait des fragments de vie.
A chaque nouveau matin elle vole des pans de lumière
Qu’elle attache à ses cheveux couleur des étoiles
Elle se pare de diamants qu’elle pêche au fond des rivières
Et rien n’égale son charme mystique sous le voile.
Dans son palais bâti au cœur de la forêt enchantée
Elle s’amusait à charmer les fleurs et à chanter
Les hymnes de la générosité et du grand honneur
Son âme angélique inspirait aux poètes le pur bonheur.
Les paroles qu’elle murmure aux oreilles du vent
Sont de charmants psaumes qui défient les temps
Elle écrit sur les pages de la nature de jolis poèmes
Qui rappèlent les joyeuses soirées de bohème.
Sa bonté inépuisable qui se renouvelle à chaque aurore
Brille toujours dans les cœurs qu’elle console
De son sourire radieux elle en chasse les horreurs
Et de ses vers ensorceleurs elle assure leur envole.
Elle tient leur plume pour les talentueux Ă©crivains
Ils s’abandonnent au vent qui souffle dans leur âme
Perdues dans leurs rĂŞves qui arpentent tous les chemins
La fée rallume dans leurs encriers la lyre en flamme.
Sur le papier vierge des artistes elle raconte les vies
Et sur les toiles des peintres elle dessine les jours
Ainsi joies, malheurs, souffrances et histoires d’amis
Trouvent leur aboutissement dans un conte pour toujours.
Amal.
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