Les immeubles ont poussé
là où était mon enfance;
mes souvenirs sont effacés,
un peu de mon existence.

Même la lumière a changé
ses claires plumes d'azur
en nuages enfumés,
plus d'espace au ciel si pur.

Echafaudages, tours élevées
en paravent du paysage.
Le bruit court en la cité
et la musique est sauvage.

Mon ombre ne s'est pas retrouvée
et j'en suis d'elle orphelin,
parmi la foule égarée
je poursuis seul mon chemin.

GALIA

----------------
Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

Un triste poème mais qui decrit une réalité alarmante de ces villes qui poussent comme des champignons en largeur et en hauteur rendant le paysage verdoyant morose par les tours de beton et de fer. J'ai apprecié cette lecture.

Oui réalité, quand nous retournons sur les lieux de notre enfance
nous ne reconnaissons plus rien

triste mais vrai

Salut Galia
Le béton avale la verdure de notre enfance et engloutit nos rêves en faisant de nous des étrangers à notre milieu!Un triste constat de la mégalomanie urbaine;on dirait un monstre qui envahit et efface nos petits rêves!
Merci pour ce très beau poème écologique
Amitiés
farid

----------------
"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

un joli poeme , j'ai vu il y a peu la ville ou je suis née et je ne reconnais plus rien

1° Votre poème rejoint une réflexion entendue sur le ciel de PARIS émanant d'un professionnel :
A cause de la pollution, il est plus difficile de réaliser de bonnes photos de cette ville car la luminosité n'est plus la même !...
Il y a de nombreuses années déjà, nous avons été incommodés par l'air malsain qui y régnait --> maux de tête.

2° J'ai un diaporama illustrant les travaux d'un scientique : les mauvais sons modifieraient la structure de l'eau et, comme nous sommes composés en grande partie de cet élément, on peut en tirer des conclusions !...

3° Enfin, je relève votre dernière strophe :
Il est vrai que le monde, à première vue, semble fou, fou, fou (comme le titre d'un film ancien qui m'a fait rire aux larmes) ; cependant, il existe encore quelques garde-fous, et j'espère qu'ils résisteront !!
Par expérience, quand on a compris qu'on n'est jamais vraiment seul, on n'a plus peur !!! C'est ce que je vous souhaite pour l'année nouvelle afin de tracer votre route sans crainte dans la "foule égarée".

et car ce texte m'a touchée l'âme

----------------
Floriane

" Seul l'amour survit ! "
" La poésie, une source intarissable..."

J'ai aimé ma lecture
Que de souvenirs éffacés par le béton, c'est vrai que tout change
Merci pour ce bel écrit
Colombe

----------------
Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

Mon blog,
http://www.lesmotsdits.fr/

Les paysages disparaissent au profit du béton qui garde la chaleur, empêche l'eau de s'infiltrer et provoque un manque d'oxygène.

Poème hélas qui reflète une réalité préoccupante.

----------------

merci pour ce poème qui reflète une bien triste réalité

----------------

Epique quatrième strophe qui dit à elle seule plus que tout le reste dans la facon qu´a de lire ce "petit Chose" que je suis. Merci Galia.

Un poème émouvant qui me fait penser à une chanson de Dutronc, ou encore Françoise Hardy ...

Une nostalgie à laquelle je suis sensible moi aussi ! Merci pour ce partage.

merci à vous tous

cosmos
Farid
roky
colombe
Soliane
nikyta
Nadoubui
kendor
Katia

pour votre lecture et vos commentaires

----------------
Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.