Tourbillonnent nos sens comme feuille d´automne,
Colchiques, de larmes, fleurissent en secret,
Arrive ce jour où plus rien ne m´étonne
Quand ton ombre s´agite aux vents de mon regret.

Elle est chinoise lorsqu´elle me redessine,
A l´à peu près, le nous d´hier, ce loin de toi,
Fugace dès lors qu´en la nuit assassine,
Sous la lune, la voici qui court sur les toits.

Elle est pesante, bien trop précise souvent
Tant tu fus belle aux heures où je ne le vis pas.
Tu restes soleil et, du coucher au levant,
Elle n´est plus que moi-même, ombre de tes pas.

Tadamadon

Très beau rêve fugace qui suit l'appel des ombres.
HONORE

une jolie description de l'ombre

Salut Kendor
Tout bouillonne éparpillé par le vent;les sens tels des feuilles mortes;mais rien plus n'étonne le poète,plus rienj même cette ombre choinoise soit-elle,elle est trompeuse tentant voire de défier le temps et la trajectoire du soleil;nous restons sous le poids pesanht de cette ombre dont nous ne sommes plus que l'ombres de ses pas!
Merci pour ce bouillonnement de sensoù je me retrouve avec tous mes sens!
Amitiés
Farid
Farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




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dans l'ombre d'un vent
se cache notre coeur
enfoui dans ses chagrins

Une ombre parfois chinoise qui inspire un si joli poème . Merci pour le partage .

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MB CANDIDE

très beau poème ,dans sa totalité des vers d'une résonnace sublime et très bel écrit que j'ai bcp aimé .merci pour cet extra partage .merci!avec toutes mes amitiés.