HYMNE UNIVERSEL
Aux aurores sucrées de vifs origans
Souffle un doux zéphyr sur les sommets divaguant
De fortes montagnes, aux robes cristallines.
Un chant caresse alors le temps des origines :
Le coeur du vent chante
Complainte, cri douloureux
D'une terre meurtrie.
J’ai vu dans les tréfonds même de la tourmente,
Une flamme votive envoûtant Rhadamanthe,
Ainsi la mélodie s’empara de moi
Et laissa le temps cruel pleurer son émoi :
Fumées toxiques
Tombent des pluies acides
Pollution des mers.
O belle nymphe rends-moi l’auguste couronne
Et l’humanité antique qui m’abandonne.
Partout sur la Terre j’ai recherché mon cœur…
Je n’ai trouvé que les hommes et leurs rancoeurs.
L'humain sans respect
Asphyxie le poumon vert
Défrichant les bois.
Les nuits sont hantées par des abois farouches,
Trop de sang s’est déversé d’innocentes bouches.
L’aube de l’espoir reparaîtra t’elle un jour,
Pour noyer la haine sous une mer d’amour ?
Homme mon frère
La terre prête son sein
Oeuvrons pour demain.
Puissent mes pleurs sincères bâtir un Empire
Aux confins des cœurs, aux confins du Cachemire.
O Souveraine chante la sincérité
Et répand la suprême solidarité !
Que vienne la Paix
Pour l'humanité, un chant
Plus beau " LIBERTE"
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