Qui peut croire un instant que la mort d'un enfant
Est un soulagement, voire une délivrance ?
Mais de qui parle-t-on ? Qui connut sa souffrance ?
Qui vécut telle angoisse en ce monde étouffant ?
Peut-on croire à la vie comme un trésor offert
Si le prix est payé par celui qu'on aimait ?
Ne comprenait-on pas les mots qu'il exprimait,
Mots très doux mais hurlant tant il avait souffert ?
La mort ne peut donner plus de facilité
Pour ouvrir son chemin, pour adoucir l'effort.
Elle ne saura jamais porter de réconfort.
Sa voix, qu'on entendait s'écrier chaque jour,
Est appel à la paix, à la placidité,
A l'amour qui est seul à triompher, toujours.
Keraban
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J'aime la poésie qui me parle et qui chante
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