Etoiles tombant, éteintes par les larmes, naissant des abîmes,
Dont nous, n'aurons plus jamais, le feu qui les rallument.
Les yeux sont éteints, perdant leur flamme quand nous vîmes,
Vers où, ces pauvres esprits, portant des chaînes, errent.
Bras ouverts, j'ai fait naître les dragons dans la plaine de l'âme,
Pour accoucher des leurs souffles, l'immense désert noir,
Peuplé des haines profondes et malheurs, où l'amour se fane,
Par le plaisir de mort, au goût de sang, au fond du miroir.
J'ai tourné le dos, en refusant de voir ce temps, qui, lui, passait,
Les jours ou ma bouche, fût remplie, des amères injures,
Venues à la place, de ces mots doux, ceux que mon cœur tuait,
Laissant des cicatrices, creusées aux venins des brûlures.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...