Je suis le travesti,
Celui dont on rit.
Pourtant au fond de mon cœur
C’est parfois l’horreur.

Je ne peut plus me regarder
Dans une glace sans pleurer.
Je voudrais briser le miroir
Afin de ne plus me voir.

Car je suis né petit garçon
Mais j’ai senti avec raison
Que moi j’étais petite fille
Même si je jouais aux billes.

Le regard des autres me brûle
Mais devant rien je ne recule,
Il faut que je vive ma vie
Même si j’ai le cœur meurtri.

Je fais un des plus vieux métiers
C’est le seul que l’on m’a donné.
Quelquefois je voudrais mourir
Mais ce serait peut-être pire.

Ma famille m’a condamné,
Mais moi, je l’ai toujours aimé
Et j’espère un jour
Retrouver son amour.

Lorsque je rentre enfin chez moi
Au petit matin dans le froid,
Très vite je vais me coucher
Et j’essaie enfin d’oublier.

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:-( vous pouvez retrouver ma famille, mes amis et toutes mes émotions sur :http://ghislainepoesie.free.fr
Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur

Chere Ghiscou , voila un magnifique et tres émouvant poême sur les travestis qui , en dépit de leurs " différences" restent des êtres humains a part entiere .
Bravo a toi et bonne chance pour le concours !

Sandrine

un texte émouvant , leur vie n'est pas facile du tout au quotidien et personne n'a le droit de les juger

Un joli texte sur une situation difficile, qui me rappelle une magnifique chanson de Charles Aznavour.

très émouvant ; ça me rappelle, effectivement : "je suis un homme oh, comme ils disent", de Charles Aznavour

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quelle tragedie !!!
de l'avoir ecrit avec tant de compassion, tres poignant et donne a reflechir sur la tolerence et les prejuges

bonne chance avec ce poeme si profond

Toute cette émotion et cette tristesse me transpercent le coeur. J'ai mal avec lui. A quand la tolérance ?
Bravo Ghiscou pour ce texte, et bonne chance.

Chère Ghiscou,
Quelle sincérité dans ce poème qui semble mettre à nu un sujet voilé derrière les lunettes fumées de l'hypocrisie. Tu as dû connaître cette personne qui a souffert de cette façon cruelle.
J'ai longuement essayé de comprendre mon fils gay décédé il-y-a trois ans de la Sida. C'est en parlant du sujet qu'on s'immunise contre les rebuffades morbifiques de certains moralisateurs.
Il était ce maniaco-dépressif schysophrène incompris, heureux de quitter cette Terre qui fût pour lui comme une prison où les gens l'observaient et se moquaient de lui.
Il m'a convaincu que son bonheur n'était pas ici mais dans un autre monde. Curieux mais je me sent heureux et soulagé de ne plus m'inquiéter pour lui, ni lui s'inquéter pour moi et sa mère et sa sœur.

Bravo pour avoir trouvé les mots pour le dire ouvertement.
Sincèrement; COMOBERT

Tu as su touché du doigt avec beaucoup de délicatesse, la souffrance de ceux que l'on dit "pas comme tout le monde"!...
La souffrance de ceux qui cherchent une identité et ne la trouve pas!

Bravo pour la vérité qui sort de ton magnifique poème!

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

ce n'est pas facile, merci d'avoir mis la lumière sur ce sujet d'actualité.

Grande solitude que tu décris là, abandonné des siens pour sa différence, vu par les autres comme un rebut de la société, comment construire des rêves dans cette situation là, très dur à vivre. Toujours est-il que j'ai trouvé ton texte très réaliste et que je l'ai beaucoup aimé.

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FORUM CITATIONS:
Je remercie Roky qui a créé cette vidéo où défilent les citations des gagnants mises en page.
http://img532.imageshack.us/my.php?image=nouveaumuvee001ti2.flv

Qui a dit qu'il existait un enfer, l'enfer nous le vivons sur terre dans notre coeur et dans notre vie... quand malgré notre éducation et nos coutumes notre raison ne suit pas le bon sens, du moins celui que la morale des "gens biens" approuve... Lui avec elle, elle avec elle, lui avec lui, qu'importe, pourvu qu'il y est l'amour et quelquefois, il n'existe pas au sein des gens qu'on dit "biens"...

Bravo j'aime beaucoup ton poème qui montre la douleur des personnes qui sont rejétées parce qu'elles sont "différentes"...

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Le hasard est un mot pour expliquer l'inexplicable...

Un texte qui fait réfléchir, loin des clichés et des a-priori. Du grand art !

Lchabry

monde cruel pardonne leurs

Ghiscou ,un poème où l 'on arrive presque à toucher la tristesse du personnage ,parler à la première personne du singulier pour évoquer un personnage est trés difficile à faire!!Une lecture tout à fait enrichissante à tous points de vue:merci

Ton poème me rappelle inexorablement,
La chanson d'Aznavour "Comme ils disent"
Tu exprimes le sujet avec tant de talent,
Que sur mon coeur, il fait main-mise

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Poème très humain beau et triste à la fois.

Bonne chance pour le concours
Gen

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toutes les poésies déposées font partie d'un recueil et sont protègées.
http://www.sonia-milo.com/amis/genevieve-perfetti/
Dans l'œil du cyclone pour une tempête de mots.



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Une grande souffrance évoquée avec beaucoup de tact. Beau texte !

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si tous ceux qui ont l'esprit étroit pouvaient lire ton poème, alors ils apprendraient à regarder avec le coeur, j'ai beaucoup aimé ce poème si plein de vérités
bises

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C'est beau et poignant.
Bravo