Quand tu fus, à raison, Ce toit sur ma maison, Semis et floraisons Aux vents de mes saisons, Que n´eus-je le frisson De la belle moisson, T´aimer à ma facon Mais sans contrefacon !
Puis le temps se corrompt ! On perd ce diapason Et le beau s´interrompt Pour vile fanaison. L´habitude, à foison, Egare en confusions, Le destin est poison Qui tue nos illusions.
Sans toi à la maison, Je m´offre à l´oraison D´une morte saison Qui rend à la raison. L´amour est polisson Et me tient au frisson D´aimer à malfacon Mais sans contrefacon.