Jardins ensevelis sous nos pas…
Tombes ouvertes au son du glas
Se cachent les dernières fleurs, au fond des bois
A la venue des habits noirs, de vents en pleurs.
Pluie qui vient après les torrents…
Un chant errant, aux îles mortes du printemps
Se niche ruisselant dans l'alcôve des nids
Lève l'aurore, et pleure aux geôles du temps.
Feu qui brûle mélancolie de souvenirs…
Dans ses cendres, au lendemain des "parvenir"
L'automne descend, silencieux, l'âme en pleurs,
Fidèle à ses choses, où l'incroyant se meurt.
Chêne vieillissant d'une saison pleine d'années…
Sombre de jours, à ses matins baignés de lune
La nuit veille tard, la brume se lève tôt,
Au bord des tombes, va chercher son dernier manteau
Ton qui varie sur les feuilles de velours.
***
Chère Sandrine
Combien j'aime tes pages d'automne !
Un profond ressenti… te dédier ce poème teinté de tristesse, voilé d'échos… pour répondre à tes vers.
Ton écriture est belle, ici la mienne ne reflète que mon eau.
EMA