Depuis l’aube de ma vie
Encore blotti dans ma matrice
Je le découvris pour la première fois
Lui aussi était là , sans joie
A l’heure de ma première bicyclette
Dévalant les pentes avec adresse
Il courait prés de moi
Toujours sans joie
Au temps des amours et sérénades
Main dans la main sur les promenades
Me suivant au milieu des oies
Son visage sans joie
Ma vie se passa
Tenant mon enfant dans les bras
Son regard fixait sur moi
Hélas, sans aucune joie
Arrivé au crépuscule de ma vie
Rongé par la maladie
Il disparut pour la dernière fois
Mais son visage respirait à cœur joie
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L’horizon c’est des conneries inventées par les utopistes, Si tu veux la porte, Elle est là !!!