Planète Lune , terre de brume
Tu nous ensorcelles de ta dentelle.
tes mille miroirs couleur ivoire
Nous fascinent et nous câlinent
Quand vient le soir.
La tête penchée vers toi
J'attends un signe , mais
Lorsque tu deviens noire
Tu n'éclaires plus mon toit.
Par ton absence , je me sens vide.
Les couleurs d'aquarelle
que tu déploies à mon réveil
Révèlent en moi tes secrets de déesse.
Alors je sais que tu es la reine
Des cieux et du silence.
Celle qui habite mais qui n'est pas.
Conclue une vie artificielle.
Accrochée à ton perchoir
Petite paillette blonde
Ton étoile est aussi vivante que moi.
Et les cent comètes que tu côtoies
Sont des amis fidèles que je n'ai pas.
Intouchable, immortelle voyageuse.
Alors mes ailes que je déploie
M'emportent prés de toi .
Avril 1993.
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l'âme d'un poète est toujours à la fête lorsque deux amants virvoltent aux vents