Je l’avoue, Amour, je t’étais amendable,
Et je t’offris mes lèvres, à tes désirs les plus pressants ;
Et si tu m'as trouvé seulement assuré, en t’obéissant,
J'en étais béni, de ton seul regard si incomparable.
Sur ta plus grande chaleur amoureuse, si désirable,
Ta beauté irradie ta nudité, et me tient alanguissant,
Paresseusement amoureuse, tu dévoilais tes soleils adoucissants,
Et mon rêve s’assoupit, dans cet enlacement agréable.
Ô ! Amour ! Que de clartés ! Qui sur ton corps reluisait !
Que les lys blanchissants, sur ton sein, me plaisaient !
Que de fleurs ! Et mes vers, ces roses vermeilles !
Que de cœurs dans mes rêves, et d’or sur vos cheveux !
Tu devais Amour, être la Vénus éblouissante de mes yeux,
Que je fusse tout en toi, pour voir toutes tes merveilles
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