Parfois l’ange pleure
De constater à cette heure
Les dégâts que l’humain
Fait de sa « gauche main ».
Alors la pluie verse
L’averse
Et le monde
S’inonde.
Et le temps
Va longtemps
A contretemps
Et l’entre-temps
Immonde
Copie l’âge de la ronde
Et la herse
Se déverse
Sur la folle foule et sans lendemain,
Et la foule folle et sans bonne main.
La divine Demeure
Pourtant demeure.
Une ombre chinoise
Pour ne plus casser la pierre
De l’auguste Saint-Pierre,
Propose aux anges une tournée de cervoise…
J’habite dans le département de l’Eure.
Rien n’y tremble, pas même la demi-heure
Et quand le lendemain
Se montre vilain
Dois-je prêter la traverse
A l’épée qui me transperce ?
Pour une blonde
Je fonde
La dynastie du printemps
Afin que le temps
Efface le mauvais temps
Jusqu’à l’instant du contre temps.
L’onde
Sonde
Ce que renverse
Le loufiat du geste,
Le surhumain
Copain.
Il possède la meilleure
Ame, celle supérieure !
Gonfle tes seins, ma naissance est pour demain. Que risquerais-je de pire, puisqu’il s’agit de ma seconde sortie ?
Une césarienne ? Une fessée pour que je braille ? Un biberon fous si ma maman appréhende mes tétées ? Non ! Non ! Non ! Je préfère prématurément me jeter dans l’ortie !
Le mardi 25 septembre 2007
ultime solitude
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".