Sur le seuil


La nuit de noir encrant ses toiles
Barbouille à l’envi les étoiles,
Tente de moucher les lumières
Et dans le ciel et sur la terre.


Gigantesque, la lune rousse
De cuivre et d'or pur éclabousse
Les lents nuages sourds et lourds
Qui lui font sans honte la cour.


Des étoiles, pourtant, clignotent,
Agitant leurs pâles loupiotes
Sur le trajet de la Grande Ourse
Qui poursuit lentement sa course.


Très effrontément, trois lucioles
Semblent danser la farandole.
Clous de lumière dans le noir,
Trouant furtivement le soir.

Sur le seuil, je ne sais que dire
Je ne peux ni pleurer , ni rire
Tout, autour de moi, resplendit
Mais j’ai le cœur serré aussi.

Un seuil qu'il nous faut franchir
Le cœur serré, sans rire.

Chibani

Bonjour Papagena une fort belle poésie pour un sublime instant.
J'ai aimé.
Merci pour ce très délicat partage.
Mon amitié.

Capricorne

Quand le coeur n'y est pas...

Je ne sais ce qui t'angoisse ,mais la nature est une lumière attirante qui t'ouvre les bras sans arrière pensée .
HONORE

Merci à Chibani, Capricorne, Juliette04 et Honoré pour votre soutien,
mais il est bien vrai qu'en ce moment je désespère, la nuit qui envahit tout , c'est nous qui la provoquons, même si quelques étoiles et quelques lucioles tentent de résister
papagena :
Pleurs:

Une plume nostalgique, alors pour toi des

quand le coeur est triste il ne peut s'émerveiller

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Les gens vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir... Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu.
Le DalaÏ Lama

Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit… Khalil Gibran

merci Amedevers et Luzdelsol, vos gentilles pensées me réconfortent

mon coeur se serre aussi!
très beau poème!

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