Une ruelle sombre dans la ville éclairée
Par des bougies ambrées scintillant sans vibrer
Emplie de flaques éparses des larmes de la vie
Où peinent à remonter quelques anges maudits.

Par la main ils se tiennent pour que ne s’enfuit pas
Au hasard de la bise aux odeurs chocolat
L’amour qui les unit depuis la nuit des temps
L’amour qui apaisa Lucifer et Satan.

L’effroyable souffrance ressentie sous la lune
Fit vieillir les amis que l’oubli importune.
Et ce soir à jamais enveloppant leur cœur

Entre deux trottoirs nus scindés par la douleur
Dans cette rue étroite leurs cris griffent la nuit
Et saignent les maudits sous la peine qui luit.

Esteban

Un poème sombre comme la ruelle où se passe l'action !

adn

Ton poème est bien construit et agréable à lire mais son côté sombre et pessimiste me fait penser que tu as traversé de sombres moments dans ta vie et cela me peine car j'aime la joie de vivre !
HONORE

de biensombres moments passés dans cette ruelle