Au loin dans les profondeurs vidé de l’aube,
Les sombres gardes de l’abîme invaincu s’imposent,
Guettant cette pure proie qui franchira le seuil,
Cet esprit, cet ange baigné dans son linceul.

Les enfers me sont imposés la journée,
Le soleil m’est apparu vide de pensée,
Mes cauchemars s’immiscent au-delà des nuits,
La réalité m’échappe, se transforme, s’enfuit.

C’est un abri sûr que réclame mes entrailles,
Me cacher d’un vent de folie, de pagaille,
Foutaise ! Rien n’arrête les noirs démons en soi,
Ils s’agrippent, m’éventrent, abattent mon unique foi.

Je tombe à genoux relevant la poussière,
Je me bats, essoufflé, face a ces chimères,
Ma tête se relève enfin un certain temps,
Pour mieux verser à jamais ces larmes de sang.

Une lumière pourtant se reflète sur les cimes des arbres,
Mon âme sœur, mon amie, une statue de marbre.

Quelle tristesse et quel désespoir mais aussi un très beau texte...
Il arrive parfois que les statues de marbre s'animent et deviennent humaines sous la tendresse d'un regard

un très bel écrit emprunt de tristesse , mais une lumière au bout

untres belle écrit est quel tristesse

cela ressemble à mes cauchemars heuresement le jour les fait fuir

Merci pour vos commentaires !

si la nuit semble noir,avec l'aube revit
la lumière de la vie, avec elle l'espoir.

ton texte est sublime