Si froid
J’ai si froid, si froid
Ne me regarde pas
Simplement enveloppe-moi
Dans le confort de tes bras
J’aime lâchement me dissimuler
Dans le mystère et la rosée du soir
Qui tombe sur mes doutes noirs
Comme un lourd manteau invisible
Et m’invite à une pénombre paisible
Alors je me cherche dans ton corps
Et je m’accorde un moment de plaisir
Que je veux confondre avec le bonheur
Bien que je ne peux ignorer les remords
Qui viendront inonder mes souvenirs
Mais je redoute l’arrivée du soleil noir
Sous son Å“il brillant je me confesse
Je reconnais mes pauvres faiblesses
Et mes menus désirs qui blessent
Même ceux que je tiens à cœur
mars 2007