Kader.

Je ne savais pas que les montagnes aussi marchent...
Bonne continuation frero Kader

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je me suis laissée emportée par cette marche universelle végetale et animale, c'était originale mais aussi très beau mais cette chute m'a trop bouleversée "l'infédilité" quel rapport, moi je n'y vu qu'une recherche désespérée de la vie!!!

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@ textes protégés

une suite de ils marchent que j'ai aimé lire autant que les deux autres

Les pauvres marchent jusqu’à la falaise du creux des ventres rêvant d’un pont que les riches n’ont jamais construit, celui qui conduit vers la rive de la dignité, les orphelins suivent les mères veuves sur les traces du sang des hommes martyrs trahis d’un idéal pour lequel ils ont offert leurs âmes chères, l’honneur…

très réaliste , merci pour ce partage

Je dois t'avouer que je n'aime pas trop ta façon d'écrire mais elle est belle car tu écris toujours pour défendre la veuve et l'orphelin
Tu aimes les pauvres, ton âme est riche, en tous les cas je le pense de tout mon coeur
Merci cher poète

Marie

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Bonsoir,

Mohamed, tu ne savais pas que les montagnes marchent ? Alors tu vis sous terre mon frère...

Karine, merci d'aimer ses suites "marchantes" , c'est vrai que tout marche, en réalité ils sont tous arretés, stagnés, car il n'ont pas ou aller, c'est le desert...

Aya, merci d'avoir compris la chute , ou le noeud de cet écrit, la trahison des principes et des serments, l'infidélité...J'ai choisi de mettre l'objet du message à la fin, il est un élément qu'on retient , ou qu'on oublie... Normalement, le thème devrait etre introduit en premier et développé après, là c'est un résultat, la cause qui entraine une marche misérable...

Mirabelle, merci mon amie pour la lecture, merci également pour l'aveux franc, ton observation est respectée puisqu'elle est constructive pour moi...
Pour ce style d'écrire, je précise que c'est de la poèsie japonaise, le haiku des trois vers consistant à etre court est précis, peu et bien, auquel on ajoute des proses explicites dans un rythme poètique, ce mixage donne un haibun dans lequel j'essaie de m'exercer sans pretendre etre parfait, je suis conscient que mes écrits ne sont pas matures, et puis si je suis sur oasis c'est surtout pour lire et vivre sans rien avoir à prouver, meme pas mes modestes écrits...



Kader...

Kader ,merci pour cette ultime marche ,laquelle ne démérite pas mon grand respect devant tes idées et ta façon de les exprimer!!C 'est ma première lecture du jour et j 'en suis trés contente!!Merci!!

J'ai attendu d'avoir terminé la lecture de tes trois "Haibun" pour en comprendre la philosophie générale qui en découle.
Ton monde est dur et bien souvent inhospitalier mais les hommes courbent l'échine et s'adaptent! Il en est de même de la nature et des animaux qui la peuplent!
Tu as la sagesse et non la rancoeur , même si le ton de ton troisième écrit est plein d'amertume et si la montagne te parle de l'infidélité du sort des hommes !
HONORE

oui, un monde très dur que tu nous décris, mais combien de soleil dans ton coeur et ton âme, qui voudraient l'éclairer de la plus douce lumière.

La chute est dure, même pour moi. Mais la fidélité n'est pas toujours où on croit. Elle peut se cacher pour ne se manisfester que quand cela est nécessaire.

Merci pour cette suite. Tu maîtrises bien le genre. Il va falloir que je m'essaie à cela aussi, car je n'ai jamais pratiqué.

pour ces marches.

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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)

toujours aussi de talent

sihem

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Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .

Des croix blanches et des croisades de nuages sur la montagne.
Quelle foudre tombe sur la terre qui danse ?
La mer soulève ses noyades et ses rafales d'eau à la hauteur des nacres qui mouillent le ciel.
Tout vide le sable.
Sur la plage déserte,
Le jour longe l'inoubliable pour atteindre la boule de feu qui roule sur l'étale.
Le soleil brûle ses nappes. La lune ombre le silence.
La flamme se bat.
Tout n'est qu'un bras de fer derrière le rideau des mots et la douceur des larmes.
Et tout se perd, comme la montagne de l'autre côté de l'arbre qui vient la chercher pour répandre son âme et répondre à ses yeux.

Genre de poème auquel j'adhère pleinement cher Ami.
Ce passage plein de constrastes image bien la marche :

"Les montagnes marchent quand le séisme trouble le sol les éloignant de la mer et de la fraicheur que drainent les vagues du pays des pluies, les dunes marchent bercées par la brise nocturne transportant le rêve éternel de la caravane d’embrasser un jour l’herbe humide de la foret lointaine. La neige marche dans le ruisseau laissant derrière des pierres indifférentes pour témoigner de l’histoire d'une fontaine tarie de lait et d’un oued aux grottes asséchées de bleu…"

"Maigre terre condamnée
A la monnaie de bohémienne
Toujours restons les obligés de l'inquiétude." René CHAR

à toi.

EMA

Merci à vous tous, je suis très content de votre visite, vos appréciations, vos poèsies et votre compréhension m'honorent beaucoup...

Kader.