Comme le rien ou comme le tout
On se sent quand on est fou
Quand on est seul, quand on pleure
Quand on ressemble au petit malheur
Et quand le vide loge les cellules
La vie s’efface pour longtemps
La mer résidera devant nous
Le sel se récoltera de nos joues ;
Et avec le destin des tempĂŞtes
Les montres cessent de tourner
Les nuages refusent de passer
La pluie s’arrête de tomber
Tout se ferme ; silence :
C’est un voyage vers le ciel !
Comme ça, les marchands tournent autour
Ils vendent tout l’horizon
Tout le monde achète l’horizon
Mais rien ne se vend
Rien ne s’achète non plus ; point
Comme on est ignorant
Oui, c’est ce qu’on dit,
Quand on ne sait ĂŞtre autrement
Oublis, laisses toi passer pour un « NON »
C’est ce qu’on dit,
Pour un voyage sans avion.
Plaisanterie, de oui et de non
C’est ce qu’on dit tout le temps
Quand les marchands vendent l’horizon ; point
Tous les jardiniers de la ville
Portent des fleurs de sang
Ça se vend ou ça se donne
Pour un peu de sel ou quand je mens
Tous les enfants aiment jouer l’assassin
Pas de victime, personne ne joue
Le sang fera partie du baratin
Toutes les mères crient de joie
On a l’impression que c’est des pleurs
Mais on ne peut pleurer dans ma ville
Les larmes ont perdues beaucoup de valeur
Dans ma ville il ya plein de brouillard
Personne ne voit personne
Tout le monde est seul
Comme un fou
Comme le rien ou comme le tout ; mille point
Ça y est,
Il parait que c’est ça la vie
Non je mens
C’est ce que je dis
Quand je vois la vérité
Je mens, je mens, je mens
Quand je sais parler
Quand je fais le juste
Quand je pars loin
Et mon cœur se fruste
Quand je me disperse dans le brouillard
Comme le brouillard
Pour ne jamais revenir
Je mens car tout simplement c’est ça la vérité ; et c’est point
Mon ami, sais tu que j’aime
Depuis des siècles je n’arrête pas d’aimer
Ça se passe dans mon cœur
Avec des lames de rasoir
Et des machines Ă coudre
J’aime depuis longtemps
Car l’amour n’a pas de temps
Le mien n’a pas de commencement
La fin non plus
Car aimer c’est vivre, c’est respirer
Aimer, c’est être ivre de vérité
J’aime et puis c’est tout ; c’est fini
C’est ça la vie
J’attends une autre tempête
A demain...!
23/7/99
----------------
Il n y a d'autre monde que le monde spirituel. Ce que nous appelons le monde sensible est le mal dans le monde spirituel et c que nous appelons mal n'est que la nécessité de notre éternelle évolution .