Le vent a câliné mon esprit.
Tendresse Ă©manant des cieux.
Une larme est venue en cri
Sur ma joue, elle fut mon vœu.
Celui de sentir encore sa main
Chérissant mes yeux apaisés.
Moment gravé sur mon destin
Quand l’âme rêve d’un baiser.
Le souffle a laissé cette douceur
Elle a envahi mon corps amoureux.
D’une chaleur rassurant ma peur
Le monde est devenu si langoureux.
Au loin, la mer a frôlé le ciel bleu.
Se mariant avec le nuage s’étiolant.
J’avais oublié ce monde et ce feu
Qui toujours me brule en tourment.
Un instant, j’avais retrouvé l’adorée
Dans une rĂŞverie sur le sable chaud.
Sa présence était ce fantasme coloré
Dans mon inconscient devenu beau.
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