La nuit est longue maman et j’ai peur
Je n’aime pas ce noir cette couleur
L’absence de lumière m’angoisse
Je me sens sombrer dans la poisse
A trop faire le turbulent
J’ai oublié le monde du vivement
Et la lueur lunaire
Alimente ma souffrance crépusculaire
Montre-moi maman le jour
Montre-moi maman la vie
Montre-moi maman le contre-jour
Montre-moi maman la vie enfin ravie
Et si une larme vient à couler avec hélas délice
Et si un cri contraire vient léser le soir
Alors maman guide-moi vers le Saint-calice
Alors maman propose-moi un nouvel espoir
L’heure du ciel l’heure de la nuit
Des deux qui suis-je le fruit
Ma petite vie ne comprend pas le silence
Le silence lourd maladroit
Le silence dont l’insolence
N’accepte pas à l’amour son droit
Alors ma petite maman aime-moi
Caresse ma peau blanche
Alors ma petite maman invite-moi
Dans le royaume de ton dimanche
Et l’enfant enfin rasséréné dort
Et l’enfant a oublié son éventuel sort
Il songe à des jeux d’oiseaux
Il rêve de la mort des corbeaux
Et sa maman s’occupe le sourire aux lèvres
Elle sait que les enfantines fièvres
Sont dues à l’enfantine inquiétude
Et le sommeil naissant voit le retour à la quiétude
Le samedi 4 août 2007.
désolé pour se long silence mais mon ordinateur était en panne. une âme généreuse à daigné me le remettre sur patte.
je vous confie se poème que j'ai écris hier, je souhaite qu'il vous plaise.
bonne vacances à ceux qui sont partis en vacances.
ultime solitude.
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Le rêve de l'homme est semblable aux illusions de la mer.
Paul-Jean Toulet