Viens approche-toi de mes ivresses.
Viens écouter palpiter mon coeur
Qui ne vibre plus que pour toi.
Viens et prends possession de mon regard
Pour voguer jusqu'au fond de mon âme
Dont chaque parcelle t'espère et t'attend.
Je t'ai ouvert mon coeur et toute ma vie
Pour connaître et aimer mes victoires et mes défaites.
Glisse ta main belle et fine dans mes rêves anciens
Pour y puiser le fluide qui invente des amours inédites
Dont la chaleur indicible éblouit les étoiles
Surgissant aux confins du firmament.
Viens boire mes joies nocturnes
Viens conduire mes songes à travers
Le labyrinthe des possibles bonheurs.
Viens joindre tes utopies à mes chimères
Et édifions ensemble des espérances nouvelles.
Prends ma fièvre et allons aux abords des cieux
Pour allumer le feu des lointaines constellations.
Saisissons la lance du soleil qui dissout
Les brumeuses nappes blanches de l'aube
Dont les eaux sereines libèrent les célestes musiciens
Qui entonnent la mélodie des retrouvailles.
Viens me rejoindre dans les allées des jardins du renouveau
Ornées de fleurs d'argent et de pourpre abreuvées de sève
Puisées dans les gouttes de la lune dorée, en son plein
Dont le regard attendri et affectueux accompagne les nuits
Où les heures fébriles cisèlent les syllabes des mots du désir.
Plonge tes espoirs dans mon regard assoiffé de ta présence
Et suivons les brûlants tourbillons des fragments
De cette nuit qui fait silence pour s'enivrer d'amours complices.
Viens, mon âme soeur, allons sur les rives hospitalières et silencieuses
Des fragiles petits matins qui célèbrent de nouveaux réveils.
Viens et conduis-nous dans les étranges espaces ivres de plaisir
Des langoureuses heures violettes des nuits finissantes
Dont le corps apaisé et serein conserve les doux souvenirs
Des plaisirs délirants maintes fois assouvis.
Laisse-moi désaltérer mon âme à cette fascinante lueur
Qui s'échappe, à flots saccadés, de ton sourire radieux.
Savourons le réveil du soleil dont la fougue allume le front
De notre commun destin qui se tisse dans le ciel diapré
Traversé par les martinets, prémices d'espérances printanières.
Les roses égrènent les mots d'amour nés sur tes lèvres
Les myriades de marguerites, au coeur ivre de soleil
Enlacent les pétales des coquelicots parmi les blés dorés.
Viens et allons cueillir la vie neuve aux saveurs de bonheur
Qui perle de la voix cristalline de l'aurore envoûtée d'amour
Mon espoir, tu es le précieux cadeau que la vie m'offre
Pour me faire oublier les affres de l'exil et de ses mornes solitudes
Ta présence est une source pure de nectar qui calme mes angoisses
Assieds-toi à côté de ma vie et façonnons nos lendemains communs.
© revedorient, juillet 2007.
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