Il y a de ces jours ou rien ne va,
Que tout est emmêlé dans ma tête,
Je recule à chaque pas,
Dans mon cœur point de fête,
C’est alors que je suis comme aspirée dans ce tourbillon,
Et je ne puis plus réfléchir,
Quelques fois je sais avoir raison,
Mais bien souvent je crains le pire,
Enfermée dans des raisons controversées,
Mon monde est si petit,
Personne à qui me confier,
Et je parle à mon ordi,
Je m’enfuis dans un monde bleu,
Ou bien dans une page « zen »,
Planant dans le tourbillon des deux,
Pour soulager ma peine,
Là où d’autres partent loin,
Quand les sentiments se confondent,
Moi je reste dans mon coin,
Ecrivant ma tristesse profonde,
J’y trouve paix intérieure,
Ma plume glisse sur la toile,
Dés lors je me sens moins inférieure,
Dans ce tourbillon apparaît une étoile,
Je rêve souvent dans ces mouvements circulaires,
Qui m’aspirent dans cet océan virtuel,
Là où je danse avec mes amis sincères,
Les dauphins de mon désir réel,
Je m’offre cette fantaisie,
M’apportant cette pointe de lueur,
De ma plume ici j’écris,
Des rêves aux mille couleurs,
Sur la pointe des pieds la nuit approche,
Le tourbillon s’est adouci,
Des rêves pleins les poches,
Je me glisse dans mon lit…
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La plume est la langue de l'âme.
[Miguel de Cervantès)