Demain la messe dira que de la lumière fit la vie
Des mains qui se pressent, l’air s’infiltre et je crie
Un étranger sur la terre et démarre ma réalité
Lancé la tête la première, je vois les parois défiler

Lancé à toute vitesse, en fracas et en bruit
Précipité sans adresse, par le bras droit de la vie
Je viens d’un autre ailleurs et ne fais que passer
Je retiens de folles heures qui n’arrêtent de filer

Lancé sans balise de détresse, corps portant esprit
L’imparfait retisse une tresse de mort en l’infini
Le temps s’accélère, le monde froid s’était mu,
Le présent s’altère et ne conçoit pas la retenu

Je m’accroche à la courbe d’un instant qui fuit
Une anicroche fourbe me prend et je suis reparti
J’ai conduit mon futur vers les mains du passé
Les envies murmurent dans le destin commencé

Plongé de l’inconnu vers un savoir qui s’ oubli
Absorbé depuis le début, du noir vers la nuit
Le fini tourne en ronde comme un dératé
Pris par les secondes, fonce sans s’arrêter

Des jets de lumière imprègnent encore ma rétine
Quand les Feux follet d’hier deviennent infimes
La gravité, je m’en fous, elle n’a aucun effet
Emporté à un rythme fou, je dois me dépasser

Direction l’ancien, je ne l’ai pas vu venir
Je file à grand train, pas le temps d’un sourire
J’ai dépassé demain qui est resté derrière
Me voici déjà loin en un instant, un éclair

Mais rien n’arrête le décor et ces lignes de fuite
Mes mains, ma tête et mon corps se précipitent
J’ai profité d’un virage pour pouvoir me rattraper
Dans un tourné de page m’apercevoir en réalité

Je pars en vrille parfois sans mépris ni défie
Si le hasard titille l’émoi, je fini en toupie
Je change d’allure et démultiplie ma vélocité
Quelques encablures et la vie, m’aura éjecté

Dans le cosmos là où l’espace est plus qu’infini
Au delà de chronos trépassent tous les soucis
Enfin je suis partout nulle part aucune unité
Quand demain me rejoue, et me voilà relancé

Demain dans la presse, on relira qu’une mère fît la vie
Des mains qui se pressent, l’air s’infiltre et je crie.

dans la presse, on relira qu’une mère fît la vie
Des mains qui se pressent, l’air s’infiltre et je crie.

j'ai pas de mots !!!


jess

Petit spermatozoïde deviendra gros bébé.

Bravo, Allover.

Amitiés.

Léon

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Joliiii ! bravo la vie ! j'ai adoré, merci pour ce texte prenant.
Un grand bravo
Bisous

j ai beaucoup aimé lire ce texte merci pour le partage!!

magnifique!!!!

c'est un peu angoissant finalement ce debut de vie
comme la fin du reste...

bravo!!! vraiment bravo!!!

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ptitBrune

très belle réflexion !!!

Merci mes amis, d'avoir lu et commenté ces mots lancés dans l'oasis.
Le temps passe et nous serions immobiles... Et si c'était l'inverse: le temps serait immobile et nous passerions...

A la lecture de ton poème je pencherais comme toi vers l'immobilité du temps face aux vies qui naissent , se précipitent et disparaissent.
HONORE

superbe Allover ce commencement de lavie dans des vrilles des lignes drites etc...c 'est un véritable problème mathématique!!C 'est trés judicieusement décrit!!